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titres parus (a)
Tirs dans l'église
Corps amoncelés
Corps amoncelés
Fagots paille foin sur les corps
Fagots paille foin dans l'église
Grenade à main produits incendiaires
Embrasement
Embrasement
Embrasement
Fournaise
Cris dans la fournaiseL'emploi du temps, l'emploi des mots, toutes ces sortes de pitance.
n’envisage
rienparce que rien
c’est nécessairement
ce qui va arriverAh ! tous ces regards, toutes ces voix
qui se sont tus sont là pourtant en n'étant plus.
Toi, visiteur, où donc es-tu ? Ici, deux fois ici,
dans le poème devenu demeure.J'ai entendu leur voix
les morts ne s'occupent pas des vivantsLongtemps j'eus plusieurs adresses
mais je logeais
princièrement
dans ta bouche
à fond de caleun rapace survole la cime
attends — attends des heures durant
il y a de l'arbre sous l'écriturece pan de roche noire où dansent
dit-on, certaines nuits,
des squelettes de marins perdus.
Avoir un poil si beau,
une force si longue,
une telle capacité de confondre
feuille et brise,
vent et chant d'écume
— c'était un art
Aux angles incertains
Les héros auront pour nom
Le vent, la lune ou le brouillard
Aucun hasard ne conduit de Llanover à Blaenavon,
même si la route n’est large que d’une voiture : j’ai de quoi m’y tenir.
– comment va ta mère depuis que tu renonces ?
le ciel est saturé de radiations
c’est la victoire du vouloir-vaincre
je pleure sans savoir pourquoi exactement
juste d’être là
Malgré toutes nos tentatives,
la conversation n’est plus possible.
Que faire d’une amitié démeublée ?
Sur l’esplanade ventée de la gare,
reste le sentiment d’un au revoir raté
dans une froide lumière d’avril.
Le poète est morceau de pierre sur la pierre qui frappe, espoir qui ne le concerne pas. L’erreur serait de le croire inutile puisqu’un instant il est gravier au chemin gravier inconstant.